commentaire pour opus 105

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Aphorismen über B-A-C-H (Aphorismes sur B-A-C-H) pour percussion seule et orchestre à cordes, op. 105 (2000)

I. Prologue

II. Burlesque

III. Récitatif et Chorale

IV. Intermezzo

V. Coda

 

Première: 5 novembre 2000, Hamburg, Kleiner Saal der Musikhalle
Henning Kirsch / Hamburger Camerata / Max Pommer


Première américaine: 25 mai 2005, Cleveland (USA), Trinity Cathedral
Mell D. Csicsila / Trinity Chamber Orchestra / Daniel Hathaway

Percussion instrumentes : vibraphone, marimba, 4 cloches tubulaires, caisse claire , caisse militaire, 2 bongos, 2 tom-tom, grosse caisse, log drum, grande african wood drum, 5 temple blocks, 4 cymbales, sizzle cymbal, glissando gong, gong, tamtam, chimes (met.), triangle, 4 Cowbells, vibraslap, sifflet à roulette


Durée: 18 minutes

Maison d'édition: Vogt & Fritz VF 1309 / ISMN-M 2026-1955-1
(partition et parties séparées, matériel de vente!)





I.
II.
III.
IV.
V.

Video: Hummel sur youtube


Les Aphorismes sur B-A-C-H pour Percussions solo et Cordes op. 105 fut commandé par l'ensemble Hamburger Camerata en 2000.

Dans les 5 mouvements de l'œuvre, la séquence B-A-C-H (nomenclature allemande) si bémol, la, do, si (nomenclature française) est omniprésente (dans toutes ses formes, renversements et transpositions).

1. Le Prologue débute avec si bémol, la, do, si (B-A-C-H), joués sur un carillon accompagné de sonorités de métal et de bois. Le "thème" est joué par le marimba et les violons et subit plusieurs métamorphoses jusqu'à ce que le carillon joue le motif encore une fois dans un pianissimo presque inaudible signalant la fin du mouvement.

2. Dans Burlesque, le "thème" est confié aux instruments en bois et à peau dans un dialogue turbulent avec les cordes, qui agissent en partie comme instruments de percussion. Ce jeu grotesque se termine littéralement avec un coup de sifflet.

3. Dans le troisième mouvement Récitatif et choral, le choral "O Haupt voll Blutt und Wunden", est joué par les cordes et produit une tension avec les récitatifs des percussions qui sont tirés du segment B-A-C-H.

4. l'Intermezzo amène presque comme un dessin-devinette le Premier menuet tiré du recueil d'Anna Magdalena Bach en souvenir de mes premiers contacts avec la musique de Bach et il est intégré en plusieurs variantes au thème principal.

5. Dans la Coda, les sonorités douces du marimba et des cordes dominent. Une passacaille courte aboutit à un accord de 12 voix qui, après son assouvissement, laisse encore une fois entendre le motif B-A-C-H sur le carillon. La fin est jouée dans des nuances extrêmement douces avec un glissando qui passe presque inaperçu.

Bertold Hummel

 

Bien que d'innombrables compositeurs se soient servis du motif B-A-C-H, le compositeur wurzbourgeois Bertold Hummel a réussi à l'utiliser dans une de ses oeuvres les plus récentes, Aphorismes pour percussions solo et orchestre à cordes, sans que celui-ci ne paraisse usé.

La composition commence avec un Prologue. Dans les premières mesures, le soliste se prépare aux prochains arrangements thématiques qui suivront à l'aide d'un carillon, de cymbales, d'un gong, d'une tambourine, de temple blocs, de clochettes tubulaires et d'un vibraphone. Le thème est joué en notes longues par le marimba, les violons et les contrebasses; superposé d'intervalles d'un ton joués en pizzicato par les autres instruments; avant d'être soumis à des changements rythmiques et instrumentaux des plus variés. Les altos et les violoncelles sont divisés en deux et les violons en huit parties.

Le Burlesque entraînant commence avec des accords en trémolo et se démarque par un échange vivace entre le soliste et l'orchestre. Hummel termine le mouvement avec humour en en faisant retentir quatre sifflets répandus aux quatre coins de la pièce.

Le troisième mouvement Récitatif et choral est basé sur le choral de Bach "O Haupt voll Blut und Wunden". Le vibraphone assume le rôle de récitant augmenté du tamtam, du triangle, du tambour de bois, du gong glissando et de diverses cymbales.

Dans l'Intermezzo dynamique, l'action est dominée par les "temple blocs", les tambours et le vibraphone.

La Coda, de caractère tranquille, commence avec le motif principal harmonisé à quatre voix et joué en trémolo au marimba. Autrement, il n'y a dans la partie du soliste que des sons métalliques qui supportent l'arrangement thématique des cordes. La pièce se termine sur des accords majeurs de si et la superposés, auxquels s'ajoutent, avec le glissando final, les cordes sur des accords majeurs de do et si bémol.

L'œuvre d'une durée de 17 minutes est une contribution enrichissante à la littérature solo pour percussion. Elle fut accueillie avec beaucoup d'enthousiasme par le public lors de sa création à Hambourg en novembre 2000 avec Henning Kirsch comme soliste. Publiée par Vogt & Fritz à Schweinfurt, l'ensemble complet (partition et parties séparées) est disponible pour la somme de 50.00 €.

(tiré du catalogue des éditions Vogt & Fritz)

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