Divers - Textes de Bertold Hummel - Discographie - Extraits d'écoute |
Bertold
Hummel n'aimait pas parler de sa musique. Il était d'opinion qu'elle devrait
parler pour elle-même. Cependant, il écrivit au cours des années
80 pour certains interprètes et organisateurs de concerts plusieurs commentaires
précis et concis sur certaines des ses uvres que vous pourrez retrouver
le cas échéant
sous la rubrique Registre
de l'oeuvre.
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"Je me
sens redevable, en tant que compositeur, à la communauté dans laquelle
je vis. Je m'efforce de contribuer au besoin de rendre le monde plus vivable et
plus humain. La trilogie "-Compositeur-lnterprète-Auditeur-"
est pour moi une exigence qu'il s'agit de satisfaire de la façon la plus
diverse: du niveau exigeant d'une partition pleine de virtuosité pour orchestre
ou musique de chambre jusqu' à la composition de niveau pour musiciens
amateurs ou enfants. Le point de vue "-l'art pour l'art-" m'a toujours
été étranger." 17
mai1995 "Ma pensée s'apparente à celle de Alban Berg et Olivier Messiaen. La pensée de Paul Hindemith attachée au "cantus firmus" et celle de mon professeur Harald Genzmer ainsi que leur joie spontanée à faire de la musique m'ont toujours impressionnées. Concernant mon professeur Julius Weismann, c'est le caractère impressioniste , la richesse hamonique ainsi que la diversité des formes de son uvre qui m'ont fascinées. Je ne me suis jamais considéré comme un avant-gardiste! Bien entendu, j'ai suivi avec beaucoup d'intérêt la recherche expérimentale de mes collègues et j'ai trouvé quelquefois des solutions utiles à mon travail. Je visualise dans notre situation actuelle la possibilité d'assimiler la diversité musicale offerte et d'en faire la synthèse. Ma passion pour la tradition et pour le progrès sensé (vue subjective), a toujours influencé mon discours musical. C'est probablement pour cette raison que mon oeuvre jouit d'une réputation internationale." 12
juillet 1981 "Dans un temps de plus en plus sécularisé, il est le devoir de l'artiste-créateur et aussi de l'artiste-interprète de signaler aux autres le transcendent, l'inexplicable et même l'improuvable." 5
août 2001 | ||||||||||||||||||||||||||||||
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Entretien avec Bertold Hummel En janvier 1998 Schmidt-Manheim: Monsieur Hummel, vous êtes chantre, instrumentiste et compositeur. Quel est l'aspect le plus important de votre activité de compositeur? Vous considérez-vous plus comme homo ludens ou comme homo cantans? Hummel: Vous parlez de mes activités de compositeur avant 1963. Depuis que je me suis établi à Wurzbourg, je n'ai jamais retravaillé comme chantre. Même mes activités de violoncelliste furent reléguées en arrière plan au profit de celles de professeur de théorie et de composition. Naturellement, j'ai gardé une affection toute particulière pour la musique de chambre et je pourrais me qualifier d'homo ludens. Sch.-M.: Ce qui veut dire que vous êtes jusqu'à aujourd'hui resté actif comme instrumentiste mais dans des cercles plus restreints. H.: Oui, absolument. Sch.-M.: Il n`est pas habituel qu'un compositeur soit aussi un instrumentiste actif. Parfois un interprète peut avoir des difficultés lorsque par manque de connaissance un compositeur écrit un passage impossible à effectuer. H.: Depuis ma jeunesse, c'est pour moi une chose évidente que d'être actif en tant qu'instrumentiste. Mon professeur Harald Genzmer attachait beaucoup d'importance à l'union des activités de compositeur et celles d'interprète - ne serait-ce que pour mieux assurer sa subsistance. À mon avis, l'exemple que vous venez de citer, fait part d'un manque de professionnalisme de la part d'un compositeur. Sch.-M.: Je me suis interrogé sur la raison pour laquelle il y a dans votre oeuvre beaucoup plus de musique pour ensembles vocaux que pour chant solo, spécialement en ce qui concerne la musique liturgique. Dans le catalogue de vos uvres, je n'ai trouvé que trois morceaux liturgiques vocaux pour soliste. Pourquoi? H.: Mes oeuvres vocales se limitent à mes activités de chantre à Fribourg et plus tard à Wurzbourg. Plusieurs motets, chorals et cantiques, bien que mes contacts personnels et, non sans importance, avec le directeur musical de la cathédrale Franz Stemmer (à Fribourg), Franz Fleckenstein et Siegfried Koesler (à Wurzbourg) doivent être cités. Ils m'ont couramment commandé des uvres pour leurs churs ainsi que des nouveaux cantiques liturgiques. Les chants profanes ne furent créés presque uniquement pour mon fils Martin. J'avais d'ailleurs l'intention d'écrire des morceaux pour mon ami le ténor Fritz Wunderlich et sa femme qui était harpiste. À cause de son décès prématuré, le projet n'a jamais abouti. Sch.-M.: C'est probablement par l'entremise de votre professeur Harald Genzmer que vous avez été initié à l'idiome musical de Paul Hindemith. Dans votre biographie apparaissent des noms illustres qui ont sûrement influencé votre travail - je pense à René Lobowitz, Olivier Messiaen ou Luigi Nono. Il manque Hugo Distler, était-il à votre époque déjà "désuet" ? H.: La musique d'Hugo Distler fut durant toutes mes études au conservatoire de Fribourg souvent interprétée par Konrad Lechner - directeur de chorale et compositeur génial et elle n'était en aucun cas considérée comme désuète. Nous chantions tous les mouvements du recueil Mörike. Je me souviens aussi de l'exécution des Contes de Noël pour solistes et chur a cappella. Les uvres pour chur d'Ernst Pepping étaient aussi jouées. Je me rappelle très bien d'un motet merveilleux intitulé Jésus et Nikodemus . Nous considérions cette musique comme mouvement de renouvellement selon Schutz, bien que la langue allemande fut sur cette base présentée d'une nouvelle façon. Dans quelques uns de mes motets j'ai développé ces influences. Sch.-M.: Une des questions actuelles des années 50 et 60, était l'emploi du jazz et de ses styles apparentés. Dans vos uvres, en avez-vous quelques-unes qui soient à ce thème ou encore qui s'y rapprochent ? Quel est votre opinion sur le chant rythmique; a-t-il un avenir dans la musique vocale de l'église ? H.:Il y a sûrement dans quelques unes de mes oeuvres des relents de jazz. Spontanément, je pense à Musique pour Saxophone et Orchestre, dans laquelle une séquence grégorienne subit une métamorphose jazz. Les chants rythmiques ne sont à mon avis qu'une mode dont l'importance n'est que passagère. La qualité des mélodies se trouve bien au-dessous de celle des textes. Peut-être que l'une ou l'autre des pièces mieux réussies auront une chance de survivre. Sch.-M.: Croyez-vous qu'il soit sensé de reprendre les essais de fusionner l'orchestre symphonique et l'ensemble de jazz ? H.: Il y a eu à ce sujet dans le passé beaucoup d'exemples. Le plus connu, fut l'essai de Rolf Liebermann avec le "Concert pour Ensemble de Jazz et Orchestre Symphonique", datant de 1954. J'étais présent lors de la création. Une solution vraiment convaincante - si cela est vraiment possible - de fusionner de façon sensée la musique symphonique et celle de jazz, reste peut-être réservée au Gershwin du 21ème siècle. Sch.-M.: Vous avez toujours côtoyé des artistes renommés. Est-ce que cela vous a influencé à créer de nouvelles uvres? Pouvez-vous en nommer quelques-unes? H.: La plupart de mes uvres furent inspirées par des artistes, interprètes et ensembles avec lesquels je me suis lié d'amitié et en majeure partie, c'est par eux aussi qu'elles furent créées. J'ai préparé une liste par ordre alphabétique qui démontre leur importance dans la création de mon oeuvre. Je considère l'énumération de ces noms comme très importante, parce qu'ils font partie de ma biographie. Les artistes suivants m'ont inspiré à composer des uvres:
Sch.-M.: De quels "grands" compositeurs avez-vous fait la connaissance? H.: J'ai personnellement fait la connaissance de Benjamin Britten, Luigi Dallapiccola, Alois Hába, Karl Amadeus Hartmann, Paul Hindemith, Olivier Messiaen, Carl Orff, Goffredo Petrassi et Igor Strawinski. L'énumération n'est naturellement pas complète. La rencontre la plus impressionnante fut celle avec Luigi Dallapiccola. Durant une tournée de concerts en Italie, j'ai spontanément décidé de rendre visite à Dallapiccola à Florence (ce qui devait être au début des années 50). Bien que je n'avais pas annoncé ma visite, il m'accueillit très amicalement et m'avertit aussitôt qu'il ne pouvait me recevoir que jusqu'à 18 heures (ce qui faisait environ 3 heures). Je lui ai montré mon trio pour piano, violon et violoncelle op. 9 qu'il a lu attentivement pour ensuite le jouer au complet à 4 mains avec moi. Par la suite, nous avons eu une importante discussion sur la problématique de la composition et des politiques culturelles (bien sûr avec une bonne tasse de café). Par après, je l'ai rencontré dans différents festivals et à la création de certaines de ses uvres. Ses manières raffinées et cordiales m'ont toujours fait plaisir. Sch.-M.: Monsieur Hummel, comment définissez-vous votre propre style de composition? H.: C'est une question difficile. Je le définirais comme une métamorphose de ce qui m'a le plus impressionné du répertoire mondial passé et, de l'époque actuelle mise de pair avec un désir intense de création personnelle. Sch.-M.: Considérez-vous le traité d'instrumentation d'Hector Berlioz comme étant encore actuel? H.: Ça vaut sûrement la peine, de temps à autre, de consulter celui de Richard Strauss conçu à la façon de Berlioz mais plus actuel, ainsi que "Les bases de l'instrumentation" de Rimskij-Korsakow. Depuis plus de cinq décennies, c'est "Techniques de l´Orchestre Moderne" de Casella-Mortari qui devrait offrir les informations les plus détaillées. J'ai eu le plaisir de faire personnellement la connaissance de Virgilo Mortari et de poursuivre un contact amical nous permettant un échange d'expériences et de pensées. Dans le cadre de mes activités de pigiste à la radio Südwestfunk à Baden Baden ainsi que pour la composition et l'orchestration de ma musique de film, de scène et de théâtre radio-diffusée, j'ai eu l'occasion d'accumuler une expérience considérable dans le secteur des ensembles instrumentaux et orchestraux. Le traité d'instrumentation de Casella-Mortari, soit dit en passant, est dans sa version allemande dédié à Paul Hindemith. Je m'en suis toujours servi pour enseigner. Sch.-M.: Y a-t-il de vos compositions qui n'ont pas encore été exécutées? H.: Il y a très peu de pièces de mon oeuvre qui n'ont pas encore été jouées. Par exemple, " Fragment " pour Grand Orchestre op.55c extrait du ballet " La Dernière Fleur ". Mon attitude à ce sujet est que la pensée du compositeur doit tendre à former un "triangle" entre le compositeur, l'interprète et l'auditeur. Quand ça fonctionne, il existe toujours une correspondance. J'ai toujours essayé d'inculquer cela à mes étudiants, ce que je n'ai cependant pas réussi avec chacun. Sch.-M.: Souffrez-vous beaucoup face à la possibilité d'une interprétation ratée de l'une de vos uvres? Comment réagissez-vous dans ces cas? H.: Naturellement j'en souffre comme tous les compositeurs dans un cas semblable. En général, j'essaie d'aider durant les répétitions. Sch.-M.: Comme interprète, vous avez joué à l'étranger. Par exemple, à l'ancienne Union Sud-Africaine et en Namibie actuelle qui était fortement sous l'influence culturelle allemande. Quel effet la situation politique et culturelle avait-elle sur vous ? Est-ce que les oeuvres que vous avez composées sur place furent influencées d'une façon ou d'une autre par les pays visités ? H.: J'étais en Afrique du Sud en 1954/55. La situation culturelle en Namibie était très différente de celle de L'Union Sud Africaine. Pendant, par exemple, qu'à Le Cap et à Johannesburg il y avait des concerts et des activités culturelles comparables à celles de l'Europe, la Namibie et d'autres petits pays de l'union sud africaine n'étaient, à proprement parlé, qu'en voie de développement. La situation politique de l'apartheid était pour moi inconcevable et est, Dieu merci!, aujourd'hui révolue. C'est à cette époque que fut créée ma " Suite Sud-Africaine ", un genre de journal de voyage musical - avec des titres comme, " Ali Baba ", " Kalahari ", " Danse des Boers ", " Élégie Basuto " et " Heia Safari ", que Willi Stech enregistra avec le petit orchestre de la radio Südwestfunk à Baden Baden après mon retour. En même temps, je composais mon opéra de chambre " Les Nouveaux Habits du Roi ". Ma femme joua la Sonate de Violon op. 6 qui lui était dédiée pour la première fois à la salle Hidding à Le Cap. Je m'étais composé la Sonata Brevis op. 11 pour violoncelle et piano que j'ai jouée en création lors du même concert. Sch.-M.: Paul Hindemith a apparemment écrit une uvre pour chaque instrument, même pour le trautonium (Harald Genzmer aussi d'ailleurs). Est-ce que votre catalogue d'uvres est aussi complet? H.: J'ai écrit pour presque chaque instrument de l'orchestre une sonatine ou une pièce solo, et je vise principalement à accommoder les jeunes instrumentistes. La musique pour amateurs a toujours eu pour moi une grande valeur pédagogique. Ce sont les auditeurs de demain. J'adhère tout à fait la tradition Hindemith-Genzmer. Sch.-M.: Dans votre catalogue d'uvres, on compte plusieurs pièces pour percussions. J'en déduis une préférence pour ce groupe d'instruments. Y a-t-il une raison, peut-être la situation à Wurzbourg? H.: Bien entendu ! À l'époque, ce fut en partie par mon entremise que monsieur Fink soit venu à Wurzbourg. Plus tard, mon amitié avec Siegfried Fink et ses élèves a inspiré beaucoup d'uvres. Je me suis bien renseigné et je me suis fait démontrer l'étendue des possibilités qu'offrent les percussions et c'est ainsi que j'ai développé mon propre style. Sch.-M.: Une question très personnelle. Comment vous sentez vous face aux honneurs qu'on vous a décernés? Il y a des gens qui prétendent qu'ils vous sont égaux. H.: Je ne crois pas leur accorder plus d'importance qu'il en faut, mais ce fut quand même un plaisir de recevoir chacun d'eux. Sch.-M.: Pour en venir à une de vos uvres de jeunesse : Le titre et le contenu de votre opéra de chambre Les Nouveaux Habits du Roi op. 10 semblent comme toujours restés actuels. Certaines uvres qui, à leurs époques, firent l'éloge des critiques, furent vite reléguées dans l'oubli. Que pensez-vous de ces pièces "création", élevées dans une tour d'ivoire et qui veulent à tout prix être "nouvelles"? Comment évaluez vous les retentissements de ces uvres supposément modernes dont le succès ne s'est toujours avéré qu'éphémère? La parabole de "Les nouveaux habits du roi" me semble être une comparaison valable. H.: Cela appartient au privilège de l'âge que de pouvoir suivre à distance les "combats" de l'avant-garde. Voilà mon opinion, à la fin de ce millénaire, après un centenaire, durant lequel l'expérimentation a joué un très grand rôle, le désir de découvrir de nouveaux langages s'accroît mondialement. Contre l'orthodoxie de chaque style, il s'établira à mon avis une nouvelle esthétique basée sur les possibilités qu'offre cette pluralité. J'évalue ce développement généralement de façon positive. D'une part, le compositeur a à sa disposition pratiquement tout le répertoire mondial, ce qui ne fut jamais le cas auparavant. D'autre part, contrairement aux autres siècles il est en concurrence continue avec ce répertoire. L'aiguille dans la botte de foin doit être trouvée par le public et chacun doit décider lui-même quel sera son chemin. Sch.-M.: De retour en Allemagne. Vous avez été pendant plusieurs années professeur de composition à Wurzbourg. Quel était le but de votre enseignement? H.: J'ai investi beaucoup de temps et d'intensité dans mes tâches de professeur. Il m'était important d'inculquer au compositeur en formation d'abord une base technique, développer leurs prédispositions personnelles, les aider à trouver les possibilités pour réaliser leurs pièces et de les accompagner dans leurs cheminements avec le plus de flexibilité d'esprit possible. Sch.-M.: Souvent les compositeurs, en particulier français, donnent à leurs uvres un moto littéraire. Dans quelle mesure avez-vous été inspiré par la littérature ou les arts visuels? " Les Nouveaux Habits du Roi " en est un exemple. H.: Il y a, autre que mes oeuvres vocales basées sur des textes, "les Visions op.73" pour grand orchestre d'après l'apocalypse de Saint Jean. Après, il y a le "Poème op.80" pour violoncelle et cordes sur un poème d'Hermann Hesse et la "3ème symphonie op. 100" d'après le roman "Jeremia" de Franz Werfel. Il y aurait encore le ballet "La Dernière Fleur op. 55a" d'après une parabole de tableaux de James Thurber. Le tableau de Hans Thoma "Le Calme Avant la Tempête" servit de modèle pour mon "Poème Symphonique op. 49" portant le même titre. Et pour terminer "8 Tableaux Sonores op. 99a" pour percussions solo d'après des peintures d'Andreas Felger, entre autres des figures géométriques, le triangle, le quadrilatère et le cercle. J'ai aussi écrit une pièce ayant pour titre "Mobile". Ici je travaillais avec une séquence musicale, avec laquelle de nouvelles constellations prennent forme pendant que le matériel sonore reste le même. Sch.-M.: Une question peut-être indiscrète: Quels sont vos passe-temps? La réponse révèle beaucoup sur Bertold Hummel... H.: ... Je dois vous dire, mon passe-temps principal est la composition. Après, viennent l'écoute de la musique, lire, voyager, la famille et ici plus particulièrement m'occuper de mes petits-enfants. Sch.-M.: Vous avez une grande famille. Combien d'enfants avez-vous et combien sont devenus musiciens? H.: J'ai six fils dont cinq sont devenus musiciens. L'autre est théologien mais il fait aussi de la musique comme passe-temps. De mes six brus, 4 sont musiciennes, de cette façon nous pouvons constituer un ensemble assez important. Naturellement, je joue du violoncelle quand nous jouons à la maison. Pour ce qui est des petits-enfants, on commence à remarquer les talents de l'un ou de l'autre ce qui me donne bien envie de les voir se développer. Sch.-M.: Puis-je vous demander ce que vous jouez à la maison autre que du Hummel? H.: Nous ne "Hummelisons" pas beaucoup. Nous jouons la musique de chambre de Bach, du classique, du romantique et du moderne. Surtout en grande formation. Sch.-M.: Quel sont vos projets de composition dans un proche avenir? H.: J'ai bien entendu beaucoup de projets, au sujet desquels, en général, je ne discute pas. Il y plusieurs suggestions pour des nouvelles pièces. En ce moment, j'écris une pièce pour orchestre de saxophone qui m'a été commandée par la saxophoniste américaine Linda Bangs. Je viens de terminer Benedicamus Domino pour orgue qui servira de pièce imposée au concours se tenant dans le cadre de la Semaine Internationale de L'Orgue à Nuremberg. L'uvre sera jouée durant la ronde finale et je suis chargé avec le jury de trouver la meilleure interprétation. Sch.-M.:
Ce fut très instructif de discuter avec vous M. Hummel et permettez-moi
de vous souhaiter beaucoup de créativité et d'énergie pour
l'avenir.
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