Instrumentation: 2.2.2.2 - 3.3.2.1 - timbales, percussion <2>, cordes
Durée: 18 minutes
Maison
d'édition: N. Simrock Hamburg-London (Boosey & Hawkes)
Réduction
pour piano: EE 5306 / ISMN: 979-0-2211-2085-4
Musique
pour cor en fa et Orchestre, op. 96b (1993/1995) a le caractère d'une
ballade instrumentale avec des éléments rhapsodiques dans laquelle
le soliste a pour ainsi dire un rôle de narrateur.
L'œuvre en un
mouvement se divise en sept parties ayant des structures dynamiques et rythmiques
contrastantes.
L'œuvre commence avec un accord de huit voix jouées l'une après l'autre, et se répètent dans un ordre différent au cours de la pièce. Un thème diatonique lyrique du soliste se développe pour atteindre un premier apogée. La deuxième section est un allegro sur des basses pulsatives aboutissant à un tutti d'orchestre. Le chant grégorien "Pange, lingua, gloriosi" est cité dans le troisième segment pour être ensuite intégré à l'allegro de la deuxième section.
Le matériel complet de l'œuvre est divisé en épisodes courts entre le soliste et l'orchestre. Le début de chacun de ces segments est évident, dû à l'interruption abrupte de chacun d'eux en pleine culmination. L'avant- dernière section amène un dernier point culminant qui mène à la cadence du soliste. Dans la coda, le motif choral subit une transformation à caractère jazz. Ensuite, un accord de seize sons se forme, duquel le cor émet une dernière phrase sur un motif basé sur B-A-C-H (si bémol, la, do, si) qui fut entendu à plusieurs reprises au cours de l'œuvre. Un accord tenu de mi majeur avec un glissando ascendant s'atténuant, termine l'œuvre sur un pianissimo extrêmement doux.
Bertold Hummel
