Adagio
pour cordes in memoriam Benjamin Britten, op.62a (1976)
Adagio
début Durée:
6 minutes Maison
d'édition: Schott Music ED 20280 / ISMN: M-001-14972-3
Musicaphon
M 55717
Video: Hummel
sur youtube
L'Adagio pour cordes in memoriam
Benjamin Britten op. 62a fut composé le 4.12.76 entre 20 heures et 21.30
heures immédiatement après l'annonce de la mort du célèbre
compositeur anglais. Il s'agit d'une composition à trois voix qui peut
être inteprétée solistiquement et aussi en chœur. Un
motif tiré de "Simple Symphony" de Britten termine cette pièce
courte et expressive. Bertold Hummel
"J'ai
rencontré B. Britten à plusieurs reprises dans différents
festivals de musique. Il était un être merveilleux et sensible. Non
seulement comme compositeur des opéras les plus importants du 20e siècle
ainsi que d'autres œuvres d'envergures, mais aussi comme chef d'orchestre,
chambriste et accompagnateur, la rencontre Britten fut pour moi très significative." Bertold
Hummel
Dans
sa musique, j'ai trouvé un adagio pour trois instruments à cordes
sur la mort de Benjamin Britten. Il est dans la tradition de la musique funèbre
de Lutoslawski sur Bartok et d'une série d'autres pièces de ce genre
qui sont aussi très belles. C'est un adagio avec de très longues
notes, des intervalles de secondes à caractère plaintif et des accords
tenus qui se dissipent et qui ont quelque chose d'une mémoire triste. Ça
m'a très ému. Wilfried Hiller (tiré
du programme de l'Orchestre de chambre de Munich. Saison 2002/2003) Dans
l'Adagio op. 62a, Hummel voue son admiration à Benjamin Britten, qui lui-même
s'était inspiré de l'Orpheus Britanicus de l'époque élisabéthaine
de Henry Purcell. Hummel suit ici une grande tradition, qui à l'encontre
du développement musical continental a conservé certaines particularités.
Une mélodie riche en intervalles commençant par une quinte descendante
suivie d'une septième ascendante est rythmiquement et mélodiquement
démontée et remontée créant ainsi de nouvelles séquences.
Les sonorités attrayantes des voix d'accompagnement créent des tensions
harmoniques supportant le développement mélodique. Les lignes mélodiques
ascendantes et descendantes s'enchaînent pour culminer à un fff et
à la fin ils se dissipent jusqu'à un ppp. Hans Jürgen
Kuhlmann (tiré du programme de L'ensemble "IL
Cappricio" juillet 2003)
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