commentaire pour opus 39 | |
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Sinfonietta pour grande orchestre d'harmonie, op. 39 (1970) II. Tempo di Valse III. Intermezzo IV. Finale concertante début
Première (sans Fanfare):
3 juillet 1970, Trossingen , Dr. Ernst-Hohner-Konzerthaus Concert Band der Universität Hohenheim / Patrick Siben Instrumentation:
flûte piccolo, 2 flûtes,
2 hautbois, cor anglais, clarinette en mi b, 3 clarinettes en si bémol,
clarinette basse, 2 Bassons, contrebasson, 2 sax.alto en mi bémol, sax.ténor
en si bémol, Sax.baryton en mi bémol, 4 cors en fa, 3 cornettes
en si bémol, 3 trompettes en si bémol, 4 trombones, cor ténor,
baryton, 2 tuba, timbales, percussion <3-4> ( Durée: 18 minutes Maison
d'édition: N. Simrock Hamburg-London (Boosey & Hawkes) Video: Hummel sur youtube
Dans le premier mouvement, Fanfare, le cinquième intervalle joue un rôle prédominant. Canons, augmentation et diminution, accompagnés de figures ostinato, structurent ce court mouvement au caractère introductif. Dans le deuxième mouvement, le Tempo di valse, la valse et les gestes de ländler font partie du matériel de base - des sons de fanfare brièvement clignotants rappellent le premier mouvement. Semblable à "La Valse" de Maurice Ravel, cette valse "perturbée" n'est pas une danse sociale, mais un examen critique de cette forme de danse. Tout à fait inhabituel pour une valse, par exemple, un rythme pointé pousse à une conclusion surprenante. Le troisième mouvement, Intermezzo, est la partie "soutenue" du travail. Trois courts motifs sont juxtaposés à une mélodie d'austérité et d'ampleur. Au cours du mouvement, les éléments individuels s'interpénètrent de plus en plus jusqu'à atteindre une conclusion rituelle qui s'efface dans le pianissimo extrême. L'ensemble du quatrième mouvement, Finale concertante, est dominé par un motif de six notes. Un thème de marche de vingt mesures fait intrusion, suivi d'un "arrangement cantus firmus" d'un Landsknechtslied de la guerre de Trente Ans. Le thème de la marche s'annonce à nouveau. Dans l'apothéose, tous les éléments du mouvement sont mis en évidence, avec le "tissu" des bois - sur le chant du soldat en canon - conçu en douze tons. Une courte coda avec un tutti qui se construit rapidement conclut le travail. Bertold Hummel Avec le 1er mouvement "Fanfare", Bertold Hummel s'est présenté à un concours pour la Fanfare olympique de 1972 à Munich et a reçu une médaille d'argent olympique pour celle-ci : |