Suite pour hautbois seul, op. 26b (1964)
II.
Echo
III.
Mobile
IV.
Monologue
Kurt Hausmann
Durée: 12 minutes
Maison d'édition: N. Simrock Hamburg-London (Boosey & Hawkes) EE 3303 / ISMN: 979-0-2211-2079-3
Video: Hummel sur youtube
Tout commence par une fanfare
qui, pour être interprétée correctement, doit également être jouée avec
une pointe d'ironie, et là aussi une touche de sentiment anti-guerre
apparaît, déguisée sous le masque de la joie apparemment inoffensive de
jouer. Dans le troisième mouvement, un mobile,
un principe de construction entre en jeu qui se retrouve de manière
similaire dans des compositions ultérieures. Il s'agit de la
modification permanente d'un petit modèle multi-tonalité, une cellule
qui sonne différent et nouveau encore et encore avec un rythme en
constante évolution. La musique est ainsi réduite à une métamorphose
continue de petits noyaux sonores maniables. Tout comme dans les arts
visuels avec les Mobiles d'Alexander Calder, il n'y a jamais de
répétitions égales dans la série presque infinie de constellations
possibles, de même ici avec Hummel, il n'y a presque jamais de retour
de constellations égales.
Klaus Hinrich Stahmer (dans "Chamber Music as a Personal Confession", Tutzing, 1998)